Source : Libération du 2 février 2018
Le problème de qualité de soudures détecté sur le réacteur EPR pourrait différer de près d’un an sa mise en service. Le gendarme du nucléaire devrait en effet exiger que le travail soit refait. Un coup dur pour EDF.
De Charybde en Scylla ? Un mois et demi après la découverte de nouveaux défauts de qualité sur 150 soudures du circuit secondaire principal de l’EPR de Flamanville, EDF s’apprêterait à annoncer un nouveau retard de plusieurs mois dans la mise en service de ce nouveau réacteur nucléaire qui devait démarrer au plus tard début 2019. Une réunion de la Commission locale d’information (CLI) de la centrale de Flamanville est prévue ce jeudi matin, dans la commune voisine des Pieux (Manche).
A l’ordre du jour: «l’impact de l’écart dans la réalisation des soudures du circuit secondaire principal sur le planning de chargement du combustible et la date de la première divergence (démarrage) du réacteur». La direction d’EDF devrait, à cette occasion, donner des premiers éléments de réponse aux acteurs locaux et associations. Et une communication officielle devrait suivre d’ici la fin de la semaine pour informer la presse et les marchés.
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